La troisième journée de travail collectif s'est déroulée comme prévu le Samedi 28 Mars à partir de 9h00. Un café d'accueil et quelques beignets pour accueillir la bonne dizaine d'irréductibles, et nous avons formé 3 équipes :
Equipe n° 1 pour dégager le conduit de la cheminée de la grande pièce du 1er étage
Equipe n° 2 pour démonter l'escalier en bois reliant le rez de chaussée au 1er étage
Equipe n° 3 pour retirer les clous des solives du plafond de la petite pièce du 1er.
Thierry et Michel ont commencé à démolir le conduit de cheminée par le haut, puis ont préféré conserver la partie supérieure qui sera cachée par le manteau en pierre (dans le futur), et retirer le bas qui sera visible.
Le conduit a été construit en parpaings et l'entourage en pierres maçonnées à la terre, avec des endroits banchés au béton ... ce qui fait un curieux assemblage assez hétéroclite !!!
Bon, à la fin de la journée, on peut mieux se rendre compte du travail effectué et de ce qu'il reste à faire.
L'équipe n° 2, constituée par les deux redoutables Christian, bientôt renforcés par Allain ... s'attaque à l’escalier en bois.
Vous vous souvenez de ce magnifique escalier partant de la pièce du rez de chaussée, traversant en diagonale la fenêtre entièrement refaite avec entourage et appui en béton, et débouchant dans la petite pièce du 1er (celle avec le plafond bleu).
Quel déchirement de détruire ainsi cette oeuvre d'art, ce chef d'oeuvre de la restauration des années 60, mais, que voulez vous, il faut bien avancer et la fin justifie les moyens.
Je vous laisse suivre l'évolution des travaux avec les photos suivante :
Vous ne verrez pas l'équipe n°3 au travail, car j'étais tout seul sur mon échafaudage, à retirer les clous des solives en chêne. Et comme ce n'est pas facile de se photographier en train de travailler et qu'une solive avec ou sans clous on ne voit pas la différence sur la photo ... donc pas de photos.
L'après midi a été plus relax, l"équipe n°1 a continué le conduit de cheminée, l'équipe 2 a rageusement descendu le plafond de la pièce du rez de chaussée (celle de feu l'escalier en bois).
S'agissant d'un plafond suspendu en placo, ce dernier n'a eu aucune chance contre un Christian déchaîné qui l'a mis à terre en 10 minutes; tout le monde étant frustré par cette rapidité, nous avons pu nous venger sur la table ronde en béton située près des escaliers extérieurs.
En se relayant à trois avec une masse, nous avons pu assouvir cette frénésie destructrice et venir à bout de ladite table en moins d'une demi heure.
Tout ça nous a quand même mené jusqu'à 16h00 et après un petit goûter nous nous sommes séparés pour réintégrer nos pénates.
Quelques photos pour résumer :
Avant de vous quitter, j'aimerai que vous me disiez ce que vous voyez sur cette photo ... allez, regardez bien ... vous ne voyez rien ???
Hé bien c'est normal ... après les 2 premières versions de terminator (I et II), vous avez sous les yeux la version Allemansoise de "massacre à la tronçonneuse" ...
Si vous regardez de plus près, la haie du fond a été rasée et entièrement retirée ( c'était un roncier informe plein de barbelés et autres fils de fer), l’arbre près de la pompe a été raccourci et la souche attend sa dernière heure (le tronc était fendu en plusieurs endroits et l'arbre menaçait de tomber sur le manoir), et enfin le bosquet de bambous a été ramené à un diamètre plus raisonnable.
Le tout permet de dégager la vue sur le bâtiment et d'aérer un peu ce parc qui va pouvoir ainsi être aménagé de manière plus harmonieuse.
On peut noter que le sapin l'a échappé belle, il n'a dû son salut qu'aux supplications de nos conseillers municipaux qui ont plaidé sa cause pour qu'il soit le sapin de Noël en Décembre prochain !!!
Allez, je vous laisse digérer tout ça et vous dis à bientôt.
JF Savier
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Christelle c (vendredi, 17 avril 2015 22:40)
Bravo aux christian (s) !
Et dire que ce magnifique escalier typique a failli finir ses vieux jours en bretagne... Les bretons sont ingrats... ils ne semblent pas apprécier les vieux clous...
En parlant de clous, bravo à l'arracheur de clous tout seul sans preuve de son labeur.
bravo à tous et vive le retour vers le passé!
D'ailleurs si vous avez besoin d'un maître verrier breton qui fait de belles choses, on a un nom !